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Pâques, de l'hébreu, Pessa'h signifie passer par-dessus, le "passage" (sortie d'Egypte) a bien marché dans l'Empire (romain) car cette fête renvoyait aux mythes de renaissance de mère Nature. L'origine celto-germannique est encore présente dans le mot pour Pâques, en anglais Easter, en allemand Ostara (hélas le titre de la revue raciste que lisait le jeune Hitler). Qui vient de l'est. Comme l'aube, le jour nouveau. C'est une fête solsticiale. Même si les hébreux lui atrribuent une origine historique, le passage 'sortie d'Egpte) reste un rite de passage d'un monde ancien (esclavage) à un monde nouveau (terre... promise). Allons plus loin, les langues indo-européennes et sémitiques n'ont quasiment aucun mot commun sauf ceux qui renvoient aux fondamentaux, tels "k", chef, khef, calife, khebir (grand) qu'on retrouve en khan, king, khron (couronne), cesar et kaiser. Or en Babylonie, plus de 2.000 ans avant le Christ, et plusieurs siècles avant la thora, le peuple célèbre la résurrection de Thammuz, ramené des enfers (la terre, où les graines germent) par son épouse-mère Ishtar (nom de la fête: Easter), le mythe de Demeter (étymologiquement "terre mère"). En pays phrygien (d'où vient la coiffe de nos révolutionnaires, le bonnet phrygien) on la nommait Attis, chez les phéniciens Astarté, dérivé en cananéen en Ashtoreth. Toutes célébrations du principe de mort et de résurrection, la fertilité (décliné en "débauche", Astarté, la "prostituée" en fait la femme libre, est honnie par la Thora), un rite des moissons. Un rite transcendant les déclinaisons des religions à partir d'une souche commune si forte que même le mot nous est parvenu à peine déformé phonétiquement. L'archétype est l'allégorie de cette partie du cycle de la vie, de la nature: l'aube après l'obscurité, la nouvelle vie après l'apparence de la mort. Que ceci renforce nos idéaux après ces évènements qui ont frappé les esprits. L'ignorance fait le lit de représentations absurdes, de croyances simplificatrices, du fanatisme. Alors que toute l'humanité est reliée par un même socle très simple, les fondamentaux de la Vie. Alors, mes amis qui aime la Vie ne peut pas détester le cacao (vieux proverbe que je viens d'inventer "pour la cause")...
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